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Ou comment mettre un texte à l’épreuve du théâtre en présence de l’auteur par une lecture à voix haute. Des auteurs de théâtre peuvent ainsi « tester » leurs textes face au public. La lecture est suivie d’un temps d’échanges.
Un jour, quatre bombes jetées sur un village. Des enfants qui courent, poursuivis par quatre traînées de Napalm. Parmi eux, une fillette et sa poupée d’herbes sèches. Un feu qui gronde et s’incruste dans la peau. Un peu plus loin, des journalistes et le crépitement de leurs appareils photos. Des centaines de photos. Une, surtout. Celle de la fillette. Elle fera le tour du monde avec son hurlement de douleur. Derrière l’objectif, un homme…
Et si le photographe et la fillette se rencontraient de nouveau, que se passerait-il ?
L’écriture de Fleur de feu a débuté en 2011. De monologue, elle est devenue dialogue. Aujourd’hui, sa mise en voix par les comédiens du Rabot lui donne une nouvelle existence. Imbroglio de sentiments, de réflexions et de doutes, ce texte propose de prendre le temps de s’interroger un instant. Il ne s’agit pas ici d’émettre un jugement quelconque sur le photojournalisme mais de se recentrer sur l’humain qui, au milieu du vacarme médiatique, se débat comme il peut. Personne ne sort indemne de ce genre de rencontre.
Flora Delalande a toujours ressenti le besoin de créer quelque chose qui vienne d’elle-même. Co-fondatrice de l’association artistique Le Temps des Rêves, l’art est pour elle une respiration, un lieu de partage et de rencontres. Si la musique, la danse et l’art plastique l’attirent, son véritable langage est littéraire. Sa plume oscille entre vers et prose, poésie, théâtre et nouvelles. Avide de découvertes et d’expériences, elle explore l’oralité aussi bien que l’écrit et aime mêler les arts entre eux.
Après la publication de trois livres de poésie illustrée et d’une nouvelle, Fleur de feu est sa première publication théâtrale. www.hostile-au-style.fr
Catherine Vallon est metteuse en scène de la compagnie le dithyrambe. Elle crée spectacles et vidéos. Elle met aussi en scène des spectacles à la clinique psychiatrique de La Borde où elle intervient tout au long de l’année depuis 8 ans.
Avec les raboteurs, elle nous fait entendre des textes extraits du « théâtre de lettre« , recueil de fragments et de courtes textes.
« Face au vide de la scène, j’écris. Commence le théâtre de lettre ».
Théâtre d’un certain je de l’envers et de l’écart, qui, à point nommé, s’échappe d’un dire mal-appris.
Les textes que j’écris sont les manifestations d’un impossible à dire autrement que dans une langue étrangère. Oui, c’est une langue qui décourage le vouloir comprendre pour mieux s’adresser à un « nous autrement ».
Peut-être une langue des confins de l’étrange familier, qui ne veut pas savoir … un théâtre de l’intime, celui de nos constitutions inachevées. »